Faux, il s'agit en fait d'un cleptoparasite d'Abeilles solitaires: le Stenoria analis. nous parlons de sa larve dans notre article du 7 Novembre 2012: les triongulins de Stenoria analis.
vendredi 31 août 2012
Stenoria analis
Faux, il s'agit en fait d'un cleptoparasite d'Abeilles solitaires: le Stenoria analis. nous parlons de sa larve dans notre article du 7 Novembre 2012: les triongulins de Stenoria analis.
mercredi 29 août 2012
La Jussie rampante, Ludwigia peploides
ATTENTION une peste est peut être a proximité de chez vous:
Plante invasive s'il en est, voici la Jussie rampante, Ludwigia peploides; les photos présentées proviennent des prairies humides et marais de la Grande Brière, en Loire-Atlantique, où cette peste prolifère compte tenu de sa capacité à se multiplier, (par ses graines, par fragmentation des stolons, par marcotage) et à couvrir tout l'espace dont elle dispose; elle se plait également dans le lac de Grand-Lieu proche de Nantes.
Origine, comment en est-on arrivé là?
La Jussie rampante est originaire du Brésil, jusqu'à 2007 elle était vendue simplement en jardinerie au rayon aquariophilie. Quelqu'un a du vider son aquarium dans un ruisseau, et c'est parti, impossible de stopper son développement.
Les dégats causés par la Jussie:
- forment des herbiers impénétrables qui empêchent la maintenance des systèmes d'irrigation,
- empêchent la lumière et les rayons UV d'atteindre le fond de l'eau, altèrent la qualité de l'eau, et contribuent à l'envasement,
- modifient la biodiversité, empêchent les nénuphars de pousser, et si pas de nénuphars, pas de grenouilles...etc.
- sont rapidement un frein à la baignade, à la circulation des canots etc.
Comment s'en débarrasser?
Impossible d'utiliser des traitements chimiques qui pourraient endomager l'échosystème. La lutte biologique n'a pas donné de bons résultats pour l'instant, L'incinération semble être le seul moyen de s'en débarrasser, mais il faut tout d'abord l'arracher. En Brière, des saisonniers sont enrôlés pour arracher à la main les plantes indésirables, dans des conditions de travail plus que "physiques", voir ici, racontée l'expérience de quelques acteurs.
Nos amis anglophones lui donnent un nom sympa : Primrose willow
Pour ceux que ça intéresse, Wikipedia nous en dit plus sur la Jussie rampante, ludwigia peploides
Nos sources: le texte ci-dessus se veut la synthèse des discours des guides professionnels Briérons, lors des balades en chaland au coeur du Parc Naturel Régional de Brière.
Ci-dessus, après arrachage, les jussie rampantes sont entreposées dans des sacs avant destruction, même sans lumière, elles continuent leur cycle de vie, il est très difficile de les faire "mourir"...
Plante invasive s'il en est, voici la Jussie rampante, Ludwigia peploides; les photos présentées proviennent des prairies humides et marais de la Grande Brière, en Loire-Atlantique, où cette peste prolifère compte tenu de sa capacité à se multiplier, (par ses graines, par fragmentation des stolons, par marcotage) et à couvrir tout l'espace dont elle dispose; elle se plait également dans le lac de Grand-Lieu proche de Nantes.
Origine, comment en est-on arrivé là?
La Jussie rampante est originaire du Brésil, jusqu'à 2007 elle était vendue simplement en jardinerie au rayon aquariophilie. Quelqu'un a du vider son aquarium dans un ruisseau, et c'est parti, impossible de stopper son développement.
Les dégats causés par la Jussie:
- forment des herbiers impénétrables qui empêchent la maintenance des systèmes d'irrigation,
- empêchent la lumière et les rayons UV d'atteindre le fond de l'eau, altèrent la qualité de l'eau, et contribuent à l'envasement,
- modifient la biodiversité, empêchent les nénuphars de pousser, et si pas de nénuphars, pas de grenouilles...etc.
- sont rapidement un frein à la baignade, à la circulation des canots etc.
Comment s'en débarrasser?
Impossible d'utiliser des traitements chimiques qui pourraient endomager l'échosystème. La lutte biologique n'a pas donné de bons résultats pour l'instant, L'incinération semble être le seul moyen de s'en débarrasser, mais il faut tout d'abord l'arracher. En Brière, des saisonniers sont enrôlés pour arracher à la main les plantes indésirables, dans des conditions de travail plus que "physiques", voir ici, racontée l'expérience de quelques acteurs.
Nos amis anglophones lui donnent un nom sympa : Primrose willow
Pour ceux que ça intéresse, Wikipedia nous en dit plus sur la Jussie rampante, ludwigia peploides
Nos sources: le texte ci-dessus se veut la synthèse des discours des guides professionnels Briérons, lors des balades en chaland au coeur du Parc Naturel Régional de Brière.
Ci-dessus, après arrachage, les jussie rampantes sont entreposées dans des sacs avant destruction, même sans lumière, elles continuent leur cycle de vie, il est très difficile de les faire "mourir"...
lundi 27 août 2012
La grenouille des champs, Rana Arvalis
Très présente dans les prairies herbeuses des marais de la grande Brière, en Loire-Atlantique, cette grenouille des champs, rana arvalis, que l'on nomme aussi grenouille oxyrhine, (à cause de sa couleur...).
Nous l'avions déjà présentée dans un post précédent, c'est une grenouille brune, assez petite (la taille de l'adulte ne dépasse pas 10cm), elle est très craintive et n'aime pas bien les photographes:
Sur la photo (3) et (4 )on distingue le "V" inversé
couleur sombre, sur la partie dorsale de la grenouille, entre les
épaules, qui caractérise Rana Arvalis.
Nous l'avions déjà présentée dans un post précédent, c'est une grenouille brune, assez petite (la taille de l'adulte ne dépasse pas 10cm), elle est très craintive et n'aime pas bien les photographes:
vendredi 24 août 2012
Nocturnes à identifier
On les croirait identiques, pas du tout; il y a une énorme différence de taille, la photo (1) atteint difficilement 10 mm, et la photo (2) à peu près 45 mm. Merci à ceux qui sauraient les identifier, en sachant qu'ils ont été vus par une nuit du mois d'Aout, en Loire-Atlantique:
Merci Noushka et Raymond, pour le coup de pouce, les noms sont ajoutés sous les photos:
Merci Noushka et Raymond, pour le coup de pouce, les noms sont ajoutés sous les photos:
C'est une pyrale, la Pyrale des buissons, Pyrausta despicata, de la famille des Crambidae
La Déplacée, Catocala elocata Esp.Elle a le dessous des ailes rouges, j'aurais du le savoir et essayer de les metre en évidence...
mercredi 22 août 2012
Ephémère, ephemenoptera
Pour le plaisir des yeux, ces éphémères qui la journée restent comme collées sur les vitres du séjour; l'effet de double miroir est dû au double vitrage:
Prise de vue : Juillet 2012
dimanche 19 août 2012
Ishnures élégantes et gracieuses
Complément au post "à votre bon coeur", une galerie de portraits de quelques Ishnures élégantes rencontrées récemment:
samedi 18 août 2012
Le criquet ensanglanté, stethophyma grossum
Complément à notre article de Sept 2010, voici quelques photos du criquet ensanglanté, stethophyma grossum. Il appartient à la famille des acrididae, et vit en zone humide. Celui-ci a été vu en Loire-Atlantique, dans les marais de la Grande Brière:
mercredi 15 août 2012
Le criquet tricolore, Paracinema tricolor
Rare, ce criquet tricolore, Paracinema tricolor:
Il vit en zone humide, on le trouve encore dans les étangs et zones marécageuses de la Grande Brière, en Loire-Atlantique, mais il faut le protéger car avec la disparition des zones humides, il aurait tendance à disparaître aussi. Sa taille est impressionnante (40 à 60 mm de longueur), on le confondrait volontiers avec la grande sauterelle verte, il est assez vif, et et la longueur de ses bonds surprend...
Voir la description du site Aramel : "Criquet tricolore" Paracinema tricolor, leur exemplaitre a été vu en Brière, tout comme celui que nous vous présentons ci dessus.
Il vit en zone humide, on le trouve encore dans les étangs et zones marécageuses de la Grande Brière, en Loire-Atlantique, mais il faut le protéger car avec la disparition des zones humides, il aurait tendance à disparaître aussi. Sa taille est impressionnante (40 à 60 mm de longueur), on le confondrait volontiers avec la grande sauterelle verte, il est assez vif, et et la longueur de ses bonds surprend...
Voir la description du site Aramel : "Criquet tricolore" Paracinema tricolor, leur exemplaitre a été vu en Brière, tout comme celui que nous vous présentons ci dessus.
lundi 13 août 2012
Le Moro sphinx, Macroglossum stellatarum
Voici donc le petit cousin du Sphinx Gazé, sujet de l'article précédent, en personne le Moro sphinx, Macroglossum stellatarum; il est moins coloré, et ses ailes ne sont pas transparentes. Le Moro sphinx, Macroglossum stellatarum est tout aussi difficile à figer sur une photo:
samedi 11 août 2012
Le Sphinx gazé, Hemaris fuciformis
Enfin un cette année!
Ce Sphinx gazé, Hemaris fuciformis, fait partie de ces papillons nocturnes que l'on aperçoit le jour, surtout autour des Buddleia. Conseil: si vous n'avez encore pas de Buddleia, si êtes sensibles aux lépidoptères, n'hésitez pas à en planter, succès assuré!
Le Sphinx gazé, Hemaris fuciformis est également connu sous le nom de Sphinx fuciforme, il appartient à la famille des sphingidae:
Comment procéder pour réussir la photo du Sphinx gazé:
travailler à vitesse élevée, et veiller à avoir une bonne profondeur de champ, ce qui veut dire haut dans les ISO. Le suivi dynamique et la prise de vue en rafale, peuvent aider... Ci-dessus, manquons de netteté, la vitesse n'est pas encore assez élevé (1/1250, avec ISO 800 seulement), et pas de rafale...
L'image du dessous ISO 1250, suivi dynamique, et prise de vue en rafale. la vitesse est montée au 1/2000e, le papillon est plus "figé". De toutes façons, on a droit à l'erreur en Numérique, il faut faire plusieurs essais!
Ce Sphinx gazé, Hemaris fuciformis, fait partie de ces papillons nocturnes que l'on aperçoit le jour, surtout autour des Buddleia. Conseil: si vous n'avez encore pas de Buddleia, si êtes sensibles aux lépidoptères, n'hésitez pas à en planter, succès assuré!
Le Sphinx gazé, Hemaris fuciformis est également connu sous le nom de Sphinx fuciforme, il appartient à la famille des sphingidae:
Comment procéder pour réussir la photo du Sphinx gazé:
travailler à vitesse élevée, et veiller à avoir une bonne profondeur de champ, ce qui veut dire haut dans les ISO. Le suivi dynamique et la prise de vue en rafale, peuvent aider... Ci-dessus, manquons de netteté, la vitesse n'est pas encore assez élevé (1/1250, avec ISO 800 seulement), et pas de rafale...
L'image du dessous ISO 1250, suivi dynamique, et prise de vue en rafale. la vitesse est montée au 1/2000e, le papillon est plus "figé". De toutes façons, on a droit à l'erreur en Numérique, il faut faire plusieurs essais!
vendredi 10 août 2012
La belle dame, Vanessa cardui
La belle dame, Vanessa cardui, la première cette anné 2012, je pense que j'ai beaucoup de retard...
mercredi 8 août 2012
Papilio Machaon, haute voltige
On ne présente plus le Machaon, papilio machaon, cette année, un tout
petit groupe est venu voltiger sur notre Buddleia de David (au fait c'est une plante invasive...), un jour de très beau
temps, ils sont assez difficiles à conserver dans l'axe de l'objectif,
mais ils m'ont accordé beaucoup de temps, attirés qu'ils étaient par le suc qu'ils sirotaient dans la fleur:
lundi 6 août 2012
La chrysomèle de la menthe, Chrysolina herbacea
La chrysomèle de la menthe, Chrysolina herbacea, si vous avez la chance de l'apercevoir au soleil, brille de tous ses éclats! Elle a une couleur étincelante, vert metallique avec reflets dorés, encore plus prononcés que la cétoine dorée, Cetonia aurata...
Difficile de la confondre avec d'autres Chrysomelidae, Chrysolina herbacea a une taille respectable, (10mm au moins); nous les avons rencontrées en zone humide, sur de la menthe aquatique, Mentha Aquatica:
samedi 4 août 2012
Le Leste Driade, lestes dryas, suite
D'autres vues de ce Leste Driade, lestes dryas, qui nous a tapé dans l'oeil!
Je crois qu'il s'est laissé approcher car c'était l'heure de son déjeuner:
Je crois qu'il s'est laissé approcher car c'était l'heure de son déjeuner:
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