L'abeille du lierre, Colletes hederae,

Hymenoptera > Colletidae > Colletes

Elle est une abeille solitaire qui nidifie en groupe, à flanc de talus (argileux ou sablonneux), généralement proches de leur plante hôte: du lierre. Nos spécimens ont été photographiés au mois d'Octobre 2016, à Ploumanac'h (Bretagne). Facile, la photo, les abeilles du lierre, Colletes hederae, sont inoffensives, et l'on peut prendre le temps de les admirer dans leur vie quotidienne, pénétrant dans leur terrier et en ressortant aussitôt.

 Les photos de Colletes hederae mises en ligne par Wikipedia Anglais sont une merveille...

Le Diprion du pin, Diprion pini - défoliant naturel...

Hymenoptera > Diprionidae > diprion

Un défoliant dévastateur que nous avons rencontré hélàs chez nous (Loire-Atlantique) le 10 Septembre 2016; il s'agit des fausses chenilles ci-dessous, larves de  Diprion pini qui fait partie de la Super-famille des Tenthredinoidea. Malheureusement, pas de photo de l'imago.

Taille des chenilles: 20 à 30 mm, le corps est jaunâtre avec quelques taches latérales noires, la tête est brun clair avec deux yeux noirs. Selon l'INRA, (les insectes du pin par Rémi Coutin)  en mai juin les femelles pondent leurs œufs dans l'épaisseur des aiguilles de pin à l'aide de leurs tarières en forme de scie, les larves vivent groupées sur les aiguilles qu'elles consomment entièrement; puis elles se nymphosent , leur cocon de couleur brune sur les rameaux ou au sol.

La photo ci-dessus met en évidence, en haut à gauche les aiguilles de pin consommées jusqu'à la gaine. Et en zoomant sur la tête, on perçoit dans les mandibules de la larve, comme une une bulle de résine.

Peu de littérature sur le net, seul Wikipedia version Espagnole traite du Diprion du pin, Diprion pini l'imago est appelé  "La mosca de sierra del pino"

Le Frelon Asiatique, Vespa velutina

Hymenoptera > Vespidae, > Vespa

Pas agressif le Frelon Asiatique, Vespa velutina?
Voir les photos ci-dessous montrant ce que nous avons observé au détour d'un chemin:

Il est des circonstances ou l'on rêverait d'avoir un 200mm Macro...La scène se passe sur un rameau de fenouil assez haut, pour la petite histoire, je ne disposais que du 60mm Nikon, Je sentais le frelon si concentré à grignoter l'abdomen de la guêpe, j'ai osé, j'ai pris mon courage à une main (gauche) pour saisir la branche de fenouil et approcher le sujet délicatement de l'objectif ( jusqu'à 20 cm...). Dans ce cas, deux photos suffisent, puis la prudence impose de s'éloigner. pas très nettes les photos, mais soyez indulgents...

Ammophile hérissée, Podalonia hirsuta

hymenoptera > Sphecidae > Podalonia

Celle-ci, on pourrait l'appeler Ammophile des plages compte tenu de l'endroit ou nous l'avons rencontrée...(plage de La Turballe en Loire-Atlantique). Mais ce n'est pas le cas général, nous avions rencontré l'Ammophile hérissée,  sur fleurs de menthe, dans le Beaujolais...

Solitaire et travailleuse, l'Ammophile hérissée, Podalonia hirsuta, fait partie de ces guêpes fouisseuses qui capturent et enterrent des chenilles pour servir de garde manger à leurs larves; (selon Wikipedia): ... La femelle creuse un terrier dans les endroits sablonneux où elle accumule des chenilles non poilues, paralysées par le venin préalablement injecté, les plus grosses sont traînées sur le sol, les autres sont transportées en vol. Elles serviront de nourriture fraîche pour les larves.

Frelon Asiatique, vespa velutina, le nid

Hymenoptera > vespidae > vespa

En Décembre 2014, nous présentions ici même le Frelon Asiatique, vespa velutina, un seul spécimen avait été vu, ainsi qu'un nid perché en haut d'un arbre.
En ce début d'été, une personne sympa nous a "offert" un nid de Frelon Asiatique, vespa velutina, (nid abandonné s'entend...) et nous avons pu le photographier de près! Impressionnante forteresse construite avec beaucoup de soin: notre exemplaire mesure 40cm de long, avec un diamètre de 25cm. voici le nid en images:

 

Selon Wikipedia, Le nid ou « guêpier », fait de fibre de cellulose mâchée comme chez la majorité des guêpes (certaines, non Vespidae, construisent avec de la boue), peut atteindre un mètre de haut et 80 cm de diamètre. Construit au printemps7, il est aérien, le plus souvent situé dans des arbres.... Structure du nid:
L'enveloppe très fragile étant partiellement détruite laisse apparaître les éléments de l'édifice, tels
piliers, rayons et cellules qui sont décrits dans le site d'information et de vulgarisation sur les guêpes et frelons que nous avons découvert à cette occasion. On y trouve même  une dissection d'un nid de Frelon Asiatique . Bravo les auteurs, nous sommes admiratifs!

Quelques liens pour plus d'information:

Fiche d’aide à l’identification du frelon asiatique, de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel): http://inpn.mnhn.fr
Pour les apiculteurs, comment piéger le frelon Asiatique : http://sanitaire.apicole17.org

Ophion luteus

Hymenoptera >  Ichneumonidae > Ophion

Bel Ichneumon qui nous a rendu visite un soir, et même le lendemain, pratiquement à la même place dans notre séjour, nous l'identifierons comme Ophion luteus, mais un doute subsiste, il pourrait s'agir de Ophion obscuratus ? si des spécialistes pouvaient trancher?

Nous avions déjà croisé un Ophion luteus en Novembre 2010; le début de l'hiver, c'est la saison qu'il préfère pour se montrer dans nos maisons le soir à la lumière artificielle...

Le Frelon asiatique, Vespa velutina

Hymenoptera > Vespidae > Vespa

Voici en photo ce bel envahisseur! Il est chez nous, et il paraît qu'il a du piquant, le Frelon asiatique, Vespa velutina reconnaissable à ses pattes jaunes et à son corps brun foncé, nous l'avons aperçu un jour pluvieux de Novembre, semblant trouver son bonheur sur le montant d'une de nos fenêtres, à Guérande (Loire-Atlantique). Pourvu qu'ils ne décident pas passer l'hiver en diapause dans le coffre à volets???

Confusion possible avec Vespa crabo? une fiche de l'INPN présente en vis à vis une photo de Vespa velutina et une photo de Vespa crabo .
Voici un nid assez énorme vu en décembre 2014 proche de chez nous, dans un espace appartenant à la Mairie. Les alvéoles visibles à la base, semblaient attirer quelques mésanges charbonnières:

 Dans ce cas là, le télé de 500mm est bien pratique; malheureusement le nid est trop entouré de branches; il y a de grandes chances qu'il soit abandonné, à cette période...

La Scolie hirsute, Scolia hirta

Hymenoptera > Scoliidae > Scolia

Ces belles Scoliidae sont des guêpes solitaires qui parasitent les larves de coléoptères, tels les Cétoines; pour cela les femelles creusent la terre avec leurs pattes crochues, pour aller pondre dans ces larves.
Nous ne les verrons pas à l'œuvre, ici nous présentons un mâle de Scolia hirta, de taille 20 à 22 mm, surpris en train de fouiller au cœur d'une fleur de Panicaut de mer, Eryngium maritimum, sur la plage de La Turballe (Loire-Atlantique). On dit que la Scolie hirsute recherche les fleurs bleues? le soleil fait briller la noir corbeau de son corps les ailes ont des reflets bleutés, et les deux anneaux jaunes de son abdomen contrastent et tirent l'œil. Il ne faut pas l'embêter, elle a un dard...
 Le mâle se distingue de la femelle par:
- ses antennes plus longues que celles de Madame,
- les trois épines (que l'on pourrait prendre pour le dard...) à l'extrémité de son abdomen velu.

Impossible de la confondre avec la Scolie des jardins, Megascolia maculata, dont la taille peut atteindre 40mm, et dont la tête est orangée.

Petites guêpes, Microgastrinae

Hymenoptera > Braconidae > Microgastrinae 

Pas de nom vernaculaire, sauf erreur...
Il y a pas mal de temps que je "traine" dans les herbes, à des fins macrophotographiques, et je n'avais encore pas rencontré ce type de cocons: au premier coup d'œil, la chose ressemble à une petite boule de laine de brebis qui serait resté accrochée dans les herbes. Au toucher, c'est dense mais souple, presque spongieux. Diamètre 2cm environ.
Après réflexion, on pense à des galles, ces cocons doivent abriter de la vie, tout comme pour les galles, le plus simple est d'ouvrir pour constater de visu....à l'intérieur un ou plusieurs hyménoptères? celui que nous découvrons ressemble à un cynips?
Il s'agit bien d'un cocon collectif qui héberge des Hyménoptères de la famille desBraconidae, et du genre Microgastrinae. Pour aller à l'espèce, c'est plus rude, le genre Microgastrinae compte plus de 25000 espèces connues. les Microgastrinae se développent dans des cocons collectifs d'où peuvent sortir un très grand nombre d'individus. Ce sont des petites guêpes qui parasitent pucerons, chenilles et larves de coléoptères. Certaines sont donc utilisées en lutte biologique.

Biotope : terrain en pente dans hautes herbes sèches, vigne abandonnée, avant passage du broyeur...
Photos prises à Saint-Laurent-d'Oingt, (département 69), en Avril dernier.

Nos sources pour confirmer l'ID: Alain Ramel et son site hyper spécialisé, Page 14ter-31

L'Ammophile hérissée, Podalonia hirsuta

Hymenoptera >  Sphecidae > Podalonia

Très photogénique, et pas du tout farouche, voici l'ammophile hérissée, Podalonia hirsuta. Solitaire, elle creuse un terrier pour ramener des proies (en particulier les chenilles de noctuelles) qu'elle capture après les avoir paralysées, ceci afin de nourrir ses larves:

Un Ichneumonidae nommé Pseudoamblyteles homocerus

Hymenoptera > Ichneumonidae > Pseudoamblyteles

Rares et difficiles à identifier ces hyménoptères de la famille des Ichneumonidae, ici, avec l'aide du forum les insectes.org, nous pensons détenir un Pseudoamblyteles homocerus. Les femelles des Ichneumonidae pondent leurs oeufs dans le corps des larves vivantes des autres insectes.
Vue à Neuvéglise (Auvergne), à 1000m d'altitude, sa taille: 20mm:

Beau Bourdon gourmand, Bombus sp

Hymenoptera > Apidae > Bombus

Tout le monde le connait, le Bourdon, Bombus sp;  mais celui-ci en y regardant de près est en quelque sorte une bête de somme: il ramène avec lui une énorme charge de Pollen bien tassée sur les pattes postèrieures; il est réceptif à l'odeur des fleurs de Jasione des montagnes, Jasione montana dont le pollen colore ainsi la charge. Je comprends mieux pourquoi il a supporté ma présence et celle sombre de mon objectif: ainsi chargé, il a plus d'inertie, et doit réduire sa vitesse: 

Cynips galle en perle du Rosier, Diplolepis eglanteriae

Hymenoptera > Cynipidae > Diplolepis

C'est le Cynips du Rosier, Diplolepis eglanteriae, un hyménoptère qui est à l'origine de ces belles perles rouges sur les églantiers.
Ce sont des galles qui peuvent apparaître sous deux formes différentes: soit sphère parfaite, voir ci-dessous, soit une sphère à piquants type "masse d'armes du moyen-âge"; elles sont vert clair au départ et virent au rouge à maturité; diamètre 3 à 5 mm:

En ouvrant cette petite pochette surprise, traces de larves mais rien de significatif... en fait chaque fruit contient une seule larve; à l'automne la perle se détache de la feuille, roule au sol et passera l'hiver avec sa locataire larve qui se nourrit de la pulpe sur la paroi; l'Imago pourra émerger en Mai de l'année suivante.

Voir des photos de l'imago provenant de la base de données "Boldsystems".

Rare: La Colletes de l'aster, Colletes halophilus

Hymenoptera > Colletidae > Colletes
l'Aster maritime, Tripolium pannonicum. est la plante hôte d'un certain nombre de lépidoptères, comme indiqué dans notre post du 11 Octobre dernier. Voici l'abeille solitaire rare, la Colletes de l'aster, Colletes halophilus ses larves se nourrissent quasi-exclusivement du pollen de l'Aster maritime, Tripolium pannonicum.

La photo ci-dessus montre le biotope, le Schorre des Traicts du croisic à marée basse; nous sommes en fin de saison, on distingue à peine les inflorescences jaunes des Aster maritimes.

Le Pompile commun, Anoplius viaticus

En Français, le Pompile commun, en latin, Anoplius viaticus; c'est un hymenoptère Apocrite de la famille des Pompilidaequi sévit dans les endroits secs et sablonneux, notre spécimen a été vu sur la dune de Pen-bron (La Turballe en Loire-Atlantique).
Les pompiles sont des prédateurs d'araignées, qu'ils parviennent à paralyser et tuer y compris lorsqu'elles sont bien plus grosses qu'eux; (d'où leur nom en Anglais: Spider wasps).
Si nous avons bien compris, la vie se résume ainsi chez les Anoplius viaticus:
La femelle adulte fécondée trouve une araignée, la plus grosse possible, lui fait son affaire, et la traîne dans un endroit qui lui paraît sûr. Ensuite elle creuse un terrier, dans lequel elle enterre sa proie, non sans avoir pondu au préalable un oeuf (un seul par araignée) afin d'assurer la pitance de la larve, qui se développera rapidement.
Note: Si l'on observe bien sur la photo, les tibias postérieurs d'Anoplius viaticus sont armés d'épines, c'est pour mieux creuser, la nature faisant toujours bien les choses! Anoplius viaticus peut atteindre 20mm de long, signes caractéristiques trois bandes orange vif sur l'abdomen:

Détails que je n'avais pas remarqués à la prise de vue, (voir ci-dessous), j'ai du déranger notre Anoplius viaticus en plein approvisionnement de son garde manger, sauf si je rêve, l'objectif a surpris une opération de rebouchage du terrier ???

Palmodes strigulosus A.Costa 1858

La photo ci-dessous a été prise dans la région de Nîmes, en Juillet 2010. Après l'avoir postée sur le Forum insectes.org, la conclusion est qu'il s'agit d'une Apocrite de la famille des sphecidae sous-famille des sphecinae, et du genre palmodes, que l'on trouve exclusivement en bordure Méditerranéenne : il s'agit de Palmodes strigulosus A.Costa 1858.
Pièce rare si l'on en croit les spécialistes du Forum: